Bonjour à toutes et à tous,

Une fois n’est pas coutume, c’est pour une fois un sujet peu réjouissant que je souhaiterais évoquer avec vous.

Le thème que je souhaite partager est celui de la désillusion spirituelle qui ne manquera pas de frapper toutes celles et ceux qui s’imaginent que le grandissement intérieur, le cheminement vers la paix intérieure, vers l’amour inconditionnel pour soi-même et les autres, vers notre état d’être réalisé, affranchi d’un mental plénipotentiaire, peut s’affranchir d’un travail de fond sur soi-même.

Croyez-vous sincèrement qu’il suffit de recevoir une initiation tel que le Lahochi, d’avoir suivi le cursus de formation d’un grand maître ou d’avoir vécu pendant des années dans un ashram pour être dans la Lumière ? Croyez vous sincèrement que l’appel incessant et plein d’amour des êtres de lumières qui nous guident, nous protègent, et nous entourent en permanence se bornerait à l’achat d’ « Indulgences » et qui nous économiserait de faire le vrai travail sur nous-mêmes ?

Réveillez-vous !

Collectionnez les formations, les initiations, les connaissances, les techniques ou les rencontres avec les grands maîtres ne vous rendra pas plus libre, plus en paix, plus heureux intérieurement. Ils vous apporteront une joie ou une satisfaction certes bien réelle, mais bien éphémère au final. Le vide intérieur sera toujours là au bout du compte. Surtout, cela aura satisfait au besoin du mental de savoir, au besoin de l’ego de dire que l’on sait et au besoin du corps de souffrance d’exister et d’être reconnu et aimé par l’univers entier. Qui disait que ce dont on a le plus peur, c’est de se séparer de ses chaînes, car même la souffrance la plus insupportable, celle qui nous pousse à nous anesthésier l’esprit par tous les moyens, même celle là est connue, circonscrite, et donc plus sécurisante que l’inconnu.

Même si je me considère comme partie intégrante de celles et ceux qui doivent intégrer cette réalité, je suis las de voir chez beaucoup de ceux que nous considérons comme meilleurs que nous du point de vue spirituel ou, pour être plus juste, plus avancés sur le chemin, comme n’étant pas valeur d’exemple des idées qu’ils professent ! Je suis las de voir chez certains de celles et de ceux qui prétendent disposer de capacités hors du commun ou d’une connexion particulière avec tel ou tel être de lumière, ne pas hésiter à professer des absurdités que d’autres suivent sans discernement aucun et qui servent bien involontairement la cause des ceux qui nous dirigent, je suis las aussi d’être perçu comme une menace par certains, optant par la même pour des comportements très très peu spirituels uniquement parce que mon dur chemin de retour vers la Lumière m’a beaucoup appris et que j’aime échanger avec les autres pour apprendre d’eux comme ils apprennent de moi.

Réveillez-vous !

Affrontez vos peurs, méditez, aimez vous vraiment pour tout ce que vous êtes, n’acceptez plus que l’on vous dise qui vous êtes, ce que vous pouvez faire ou ne pas faire pour vous-même, remettez à sa juste place votre mental (qui n’est pas un ennemi mais juste un enfant capricieux à qui il faut fixer des règles et des limites), sortez de l’illusion que vous êtes une victime quoi que vous ayez subi, même l’insoutenable, cherchez à comprendre avec le coeur (pas qu’avec la tête) pourquoi vous avez cette réaction de peur, de colère, de tristesse, mais aussi de joie, de bonheur, afin a mieux comprendre comment vous fonctionnez, à comprendre qui vous êtes, sachez dire NON quand on dépasse les limites avec vous, sachez dire OUI à un moment de paix, d’amitié ou de partage ou à un câlin avec vos enfants, vos proches, vos amis même si vous ne pensez pas en avoir le temps ou parce que l’on ne vous a pas appris à aimer, respectez vous, respectez vos besoins, respectez celles et ceux et ce qui vous entourent, faites du sport, courez, nagez, marchez dans une foret, créez, peignez, chantez, dansez,…peut importe au final, mais soyez vraiment vous même et respectez vous !!! 

Et d’abord c’est quoi le vrai travail sur soi ?

Il consiste déjà à utiliser les techniques que vous avez apprises. Avant même de les mettre de coté après avoir vu son attention attirée par les sirènes de la nouveauté, utilisez-les vraiment, percevez leur essence et ce qu’elles peuvent vous apporter ou pas. Et si cela est bon pour vous, persévérez ! Et si cela n’est pas bon pour vous, passez à autre chose mais en connaissance de cause, ne survolez pas les choses, vous pourriez passer à coté de tels bienfaits.

Il consiste aussi selon moi à déjà sortir des illusions du mental et du corps de souffrance qu’il a créé : cette voix qui nous dit : « mais non tu ne mérites pas ça car tu es trop ceci ou pas assez cela… », cette voix qui nous dit aussi : « mais pourquoi il me regarde celui-là, qu’est-ce que j’ai qui va pas », cette voix qui nous dit encore : « tout le monde me déteste, personne ne m’aime » ou que sais-je….Cette voix est celle du mental, de votre mental qui a pris le contrôle de vos pensées et qui vous maintient enchaîné dans une prison que vous avez vous même créée par assimilation à cette voix et par peur. Vous n’êtes pas cette voix qui vous limite, vous êtes paix, amour, création et expansion et tellement d’autres choses encore. Lisez ou relisez les livres d’Eckhart TOLLE sur le mental et ses pièges.

Personne n’est responsable à part vous-même de la façon dont vous réagissez : quoi que l’on vous dise ou quoi que l’on vous fasse c’est vous qui choisissez de laisser parler votre corps de souffrance ou votre coeur !

Vous pourriez avoir une autre perspective, celle de considérer que le comportement d’autrui est une chose qui ne vous appartient pas et que, de ce fait, vous ne pouvez pas changer. Cependant, votre comportement, le vôtre à vous, il vous appartient et c’est vous qui choisissez, dans tous les cas, sa nature et les actions posées. De ce fait, vous pouvez choisir le comportement et les actes que vous adoptez et donc par la-même de décider d’en changer s’ils ne vous conviennent pas.

Tout cela a l’air simple dans le texte, mais bien entendu ça ne l’est pas toujours. Dans la vraie vie, il faut parfois une grande force intérieure pour rester ancré dans cette vision de soi-même et y demeurer. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous êtes fort, vous l’êtes absolument. vous avez les ressources intérieures de tout surmonter même l’insurmontable; et je crois fermement que rien ne nous arrive dans la vie que nous ne puissions gérer, sinon cela ne nous arrive pas, tout simplement, mais c’est ma croyance, rien de plus, comme tout ce que j’écris ici.

Bien entendu, il y a des situations de la vie où être une victime est juste, parce que c’est ce que l’on est……une victime, comme pour une agression, ou des violences parentales durant l’enfance par exemple. Victime de la vie, de la société, de ses parents, d’un violeur, d’un patron abusif, de sa femme ou de son mari, etc…. Mais là où ça ne va plus, c’est quand vous vous confortez dans cette position, quand cette position de victime vous définit totalement, quand vous vous autorisez, ou vous vous empêchez d’agir parce que : « tu comprends moi j’ai vécu ça, alors j’ai le droit de….. »

Ce que la vie vous a infligé ne vous définit pas, ce que la vie vous a infligé apporte à qui vous êtes, une part de ce que vous êtes…une part de ce que vous pouvez être et rien d’autre. Tout le reste n’est qu’affaire de choix….même quand on pense qu’on ne l’a plus, on l’a toujours ! Bien-sûr, facile à dire quand par exemple on est battue par son mari : quel choix ai-je à part celui de me retrouver à la rue, parfois avec enfants, sans le sou et de vivre dans la peur d’être retrouvée et parfois d’être tuée ? Aucun me direz vous ! et bien à cela je répondrais que vous disposez du même choix que celles qui l’ont fait ou celles qui ne l’ont pas fait avant vous, vous disposez du même choix que celles qui sont restées et qui continuent à vivre l’enfer et celles qui sont parties et ont été vers des proches ou des associations qui les ont soutenues, et protégées du mieux qu’elles pouvaient.

Avoir le choix ne veut pas dire choisir entre facilité et facilité. Avoir le choix veut dire, avoir le choix. Point. Et même si un des choix vous semble impossible à mettre en oeuvre, cela ne veut pas dire que vous n’avez pas le choix !

Alors, s’il vous plait, réveillez-vous !

Evidemment disposer d’une initiation Lahochi, Reiki ou autres, de connaissances et de techniques spirituelles sont d’une grande aide :

  • par leur capacité et le soutien qu’elles apportent à se « guérir » physiquement, émotionnellement, mentalement, et spirituellement, 
  • par leur capacité à envoyer de l’énergie sur une situation (passée, présente ou future) afin que son issue soit favorable pour toutes les personnes concernées, en conformité avec la volonté divine et le tout dans l’aisance et dans la joie,

afin de vivre les choses de manière plus éclairée, et de ne plus choisir ou agir par défaut mais en toute conscience. Mais là encore ce ne sont pas les seuls moyens….Certains se libéreront par d’autres voies, d’autres techniques qui ont toutes leurs places, car la diversité humaine a cela de génial, qu’elle amène aussi une diversité de solutions…..tous les chemins mènent à Rome, vous vous rappelez !!! 

N’êtes-vous pas las, vous aussi, de tous ces gens qui détiennent la vérité absolue qui sauvera l’humanité…Respectons nous ou pour être plus juste, faisons de notre mieux pour nous respecter les uns les autres. Simplement, je serais vrai, moi aussi j’ai du mal parfois par exemple à rester zen, quand je me fais bousculer dans le métro, le tout avec le détachement insupportable du manque de considération pour son prochain.

Toutefois à la différence de certains, je sais que ce qui est en jeu en moi : c’est moins l’acte en lui-même que ma vision de moi-même et l’estime ou l’amour que je m’accorde réellement. Car après tout, ce détachement insupportable du manque de considération pour son prochain était peut-être au final de la peur de louper sa station, ou une bien mauvaise façon d’évacuer le stress de la journée ou bien encore un manque d’attention involontaire, pure et simple. On ne le saura sans doute jamais, mais qu’est-ce qui concrètement m’oblige systématiquement à choisir comme explication : le crime de lèse-majesté ! Rien à part cette légitime volonté de se faire respecter mais n’est-ce pas, peut-être aussi parfois, une de ces parties de moi en souffrance qui teintent ma réalité et limitent ma vision du monde.

Posez vous au moins la question, prenez en conscience……car rappelez vous : prendre conscience de son mal c’est 50% du chemin d’accompli de la guérison.

Je vous laisse méditer sur le sujet !

Lumineusement !

Didier de Lahochi.fr